En ce qui concerne la cire, procédé hérité de l’antiquité,  Daphné Dorel travaille sur une technique utilisée depuis au moins le IVe siècle av. JC par les peintres grecs dans leurs tableaux de chevalet (Zeuxis, Apelle…) qui ont tous disparus. Il subsiste de la période romaine, les portraits de Fayoum, probablement peints par des peintres égyptiens qui avaient appris de peintres grecs.

Grâce à une recette de cire résineuse utilisée dans la restauration et transmise par une amie peintre et restauratrice, et par la lecture du «Recueil Milliet» qui compile les textes grecs et latins relatifs à l’histoire de la peinture ancienne, Daphné Dorel a mis au point une technique de peinture à la cire qu'elle colore à chaud, quand la cire est liquide, et elle travaille la cire froide pour les détails avec tous les ustensiles en métal chauffé, comme décrit dans les textes de Vitruve et Pline l’Ancien.